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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 09:10

Jean-Pierre Digard est ethnologue et spécialiste de l'histoire de la domestication des animaux. Dans l'ouvrage La plus belle histoire des animaux (2000), il livre à Karine-Lou Matignon ses réfléxions sur les rapports que nous entretenons avec nos animaux familiers.

 

DSCF0085.JPG

 

Extraits (collection POINTS) 

p 135

L'homme humanise l'animal, l'animal perçoit l'homme comme un congénère, d'où ce pullulement de maîtres hystériques et d'animaux agressifs chez les vétérinaires. Anthropomorphiser un animal au point d'oublier sa vraie nature, c'est le dégrader et finalement lui témoigner bien peu de respect. On aime les animaux pour ce qu'ils ne sont pas ; donc, plus on les aime, moins on les connaît. En croyant bien faire, on les traite de manière inadaptée, ce qui revient à les maltraiter.

 

p 141

KLM -Pourquoi l'homme continue-t-il désespérément de chercher à s'entourer d'animaux ?

JPD - Plusieurs explications complémentaires doivent être invoquées : la nostalgie de la nature et la montée de la sensibilité écologiste ; une certaine nostalgie, aussi, des familles très nombreuses qui poussent à acquérir des animaux pour remplacer des enfants que l'on ne veut plus avoir en aussi grand nombre qu'auparavant ; enfin, et surtout, le recul de liens sociaux traditionnels, la fragilisation des liens professionnels, l'effacement des rôles familiaux, qui font que les humains modernes attachent de plus ne plus de valeur à la fidélité d'un chien ou à la liberté d'un chat. En d'autres termes, ce que nos contemporains aiment par-dessus tout dans leurs animaux de compagnie, c'est l'image d'êtres supérieurs, indispensables à la vie d'autrui, que ceux-ci leur renvoient d'eux-mêmes, comme par un effet de miroir, déformant peut-être mais flatteur.

 

 

Et vous, qu'en pensez-vous ?

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 18:55

 
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Nous attendons trop des autres, souvent sans réaliser que ces grandes attentes nous mènent à des déceptions au moins aussi grandes. Les autres sont rarement à la hauteur de nos petites exigences et la relation qui nous lie s'en trouve entachée.

 
Il en est de même avec nos animaux. Un chien ou un chat doit se comporter comme on l'attend, comme on le désire. Il doit être câlin si on le souhaite, indépendant quand on l'exige, propre, de bonne composition ... En bref, il doit se satisfaire de la vie qu'on lui choisit. Et quand il a du mal à vivre dans ce contexte inconfortable, quand ce qu'on lui demande lui fait adopter des comportements d'adaptation qui nous sont inacceptables, nous avons du mal à considérer la situation sous un autre angle. Si le problème ne venait pas uniquement de lui ? N'est-ce pas plutôt la relation que nous avons établi qui a conduit à cette situation difficile pour tous ?


Les comportements dérangeants de nos animaux ne sont en fait que des réponses adaptatives à ce que nous exigeons d'eux, dans le milieu de vie que nous leur imposons. Plutôt que de les contraindre davantage, ne pouvons-nous pas leur offrir des conditions de vie plus proches de leurs besoins, plus en adéquation avec leur nature ?


Le blog de Julie Decompte
ici

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 09:32
000_0008-copie-1.JPGSamedi 13 février, 14h.
Un appel sur mon portable.

"Bonjour j'ai trouvé votre numéro sur internet, sur le site d'une association".

Bon quand ça commence comme ça, je sais à peu près pourquoi les personnes m'appellent ... Et cette fois encore je ne me suis pas trompée.

"On a récupéré un chat mais on s'est rendu compte qu'il n'était pas castré et là il miaule sans arrêt, il pisse partout, c'est plus possible".

A cela, je réponds que la première chose à faire est de le faire castrer.

"Ah non, on ne veut pas mettre 80 € là-dedans, en plus si ça ne marche pas !"

Je prends sur moi mais je ne peux m'empêcher de m'interroger : "là-dedans", c'est le chat ou l'opération ?? Les pauvres, ils "récupèrent" un chat et celui-ci n'a pas eu la révision des 10 000 !

"Non, nous ce qu'on veut c'est le donner parce qu'on n'en veut plus." 

"Alors il faudra contacter la présidente de l'association parce que je ne m'occupe pas des abandons mais des personnes qui veulent garder leur chat". 


Je bouillonne, j'enrage. Ce type d'appels, qui dépasse la dizaine par semaine pendant la période estivale (et je n'ose imaginer le nombre d'appels que reçoivent la présidente de Chatrepar et les responsables d'autres associations !) me fait perdre patience et espoir. Quelles exigences envers nos chiens et nos chats ! Comment pouvons-nous oublier que ce sont des êtres vivants qui ont des émotions, des motivations, des besoins, des maux ? Certes, il est bien ennuyeux de subir les miaulements intempestifs et les marquages urinaires de son chat. Mais ce chat entier a quand même des circonstances atténuantes, non ? 
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 09:19

nouveau-logo.png


Le nouveau site www.chatvamal.fr est en ligne ! Nouveau design, nouveaux contenus ... Chatvamal s'est offert un relooking intégral, orchestré par la pétillante Camille.

A vos souris la visite commence ici

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 18:27
collage1.jpgEn sortant de RDV hier soir, j'ai reçu un sms vantant une nouvelle invention technologique, la webcam pour animaux. Et là je me dis "Super, mon portable aussi va être un repère à spams ". En rentrant chez moi, je relève mes mails et je trouve un courriel présentant le même appareil, avec un peu plus de précisions cependant, place disponible oblige. Et ce soir, un mail via le formulaire du blog. Ma parole, c'est un matraquage ! Happée par ces "alertes", je jette un oeil sur le site de la société qui commercialise la "bête". Proie facile de la publicité moi ? Que nenni, c'est pour le boulot !

Il s'agit donc d'une caméra embarquée, à clipper sur le collier de son toutou ou de son matou. Le but ? Savoir, pour les animaux "libres", où ils passent leur temps libre quand ils sortent, et pour les autres ce qu'ils font quand leurs propriétaires ne sont pas là. Pourquoi pas, si l'animal (et je pense surtout au chat) est habitué à porter un collier... Une chose me surprend pourtant : l'appareil est le même pour tous les quatre pattes concernés, que ce soit un chat, un teckel ou un dogue allemand ! Et pour les chats et les chiens de petite taille, je trouve le dispositif un peu volumineux. Le site est simple et clair, la description du dispositif assez courte, essentiellement basée sur la batterie et la mémoire (type, capacité d'enregistrement...). On nous assure que l'animal fait abstraction des 35g qu'on lui accroche autour du cou. Foi de chat ?  

Quel avenir pour cet objet ? Pour des études scientifiques, le dispositif me paraît effectivement exploitable et plutôt intéressant. Mais pour le particulier, quel intérêt à long terme ? Il peut être amusant de visionner deux ou trois films de son chat, mais après ? Je doute qu'avec la prise de vue à 15 cm du sol, on puisse toujours reconnaître les lieux fréquentés par son animal et apprécier la balade. En outre, les chiens sortent rarement tout seuls, aucun intérêt donc, selon moi, à équiper son chien d'un tel appareillage.
Mais il s'agit ici de la première version de cette "caméra pour animaux de compagnie" et le futur nous dira si le modèle peut être amélioré côté poids, dimensions, et pourquoi pas angle de prise de vue. 


Petit bémol sur le fond du site : deux-trois termes anthropomorphiques qui ne me paraissent pas utiles à la description du produit ("pour révéler ses caprices (...) ses passades"). J'explique que le chat n'est pas capricieux puisque ... c'est un chat ?
Les plus : j'ai apprécié l'avertissement sur le type de collier à mettre à son chat dans la FAQ (car c'est effectivement un point important) et la petite info scientifique sur le territoire du chat.


Alors fardeau ou cadeau pour nos animaux ? Ah, si l'on pouvait avoir l'avis des premiers concernés !


L'avis des chats de Charles Daney
ici
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 14:43

La Plagne avril 2008 099La mise en ligne de mon nouveau site chatvamal est pour bientôt ! J'ai hâte de le partager avec vous et d'avoir vos avis.

Merci à Camille Garnier pour le travail réalisé !

 
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 13:44
En ce début d'année 2010, j'ai eu le plaisir d'assister, avec mon cher coblogueur, à un petit déj'-atelier au café Malongo, servi par Anna Piot et Christie Vanbremeersch pour une vingtaine de blogueurs confirmés ou en devenir. J'y ai reçu de la bonne humeur, des conseils, de l'énergie positive et j'en suis ressortie avec une envie folle de donner à Chatvamal le blog une tournure différente afin qu'il ne soit plus uniquement un lieu de stockage de mes articles, mais plus un lieu de réflexion sur notre relation à l'animal en général, et au chat en particulier.


 
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Vénus, source d'inspiration ...


Les consultations que je mène auprès de mes clients ont souvent pour points communs une interprétation erronée des comportements de leur animal et des attentes déçues. Ce qui me donne à chaque fois envie de leur transmettre ce que j'ai appris en formation, pendant mes études d'éthologie et au fil de mes lectures, scientifiques ou grand public, pour les amener à la (re)découverte de leur(s) chat(s).

Que cherchons-nous, nous qui vivons avec des animaux de compagnie ? Que sont-ils pour nous ? Que sommes-nous pour eux ?
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 19:06
article réalisé pour le site internet vivelesfélins

Avec les progrès de la médecine vétérinaire, nos chats vivent mieux et plus longtemps : plus de 18% d’entre eux atteignent au moins l’âge de 16 ans. Mais ils ne sont pas épargnés par la sénescence et leurs capacités s’affaiblissent. Déficiences visuelles, auditives, difficultés motrices et affections organiques font partie du quotidien de nos vieux chats. Comment les aider à bien vieillir ? Comment s’adapter aux changements qu’ils subissent ?


Déficiences visuelles

La vision du chat se réduit progressivement avec l’âge et le cristallin de nos seniors perd souvent en transparence et devient bleu. Qui dit difficultés pour voir, dit difficultés pour se repérer et se déplacer, même en terrain connu. S’il peut compter sur sa mémoire pour effectuer ses déplacements habituels, l’orientation du chat sera alors facilitée. Mais si vous réorganisez fréquemment votre intérieur, pour votre chat, il ne sera pas simple de s’y retrouver ! Évitez au maximum de bouger le mobilier pour que ses trajets principaux (lieu de repos - lieu d’alimentation ou d’élimination) ne soit pas d’une difficulté insurmontable. Si votre chat y voit mal, votre présence peut le surprendre. En entrant dans la pièce où il se trouve, et en particulier s’il est en train de se déplacer, vous pouvez vous annoncer en lui parlant gentiment. En vous approchant, vous pouvez lui faire sentir votre main avant de le caresser. Certains spécialistes affirment que l’olfaction et la perception des phéromones se modifient peu avec l’âge. En vous sentant, il vous identifiera donc plus facilement.


Déficiences auditives

La surdité du vieux chat touche les deux oreilles en même temps et de la même façon. Ainsi, le chat s’adapterait progressivement à cette perte sensorielle. Le chat qui entend de plus en plus mal peut avoir peur s’il ne vous entend pas arriver et que vous le caressez. Pour éviter ce genre de situations, présentez-vous toujours face à lui et faîtes-lui flairer votre main avant de le câliner.


Difficultés à se déplacer

Avec l’âge, le système ostéo-articulaire du chat se dégrade et ses muscles sont moins élastiques : il se déplace plus lentement, moins loin et moins souvent. Il est donc courant qu’un chat qui était toujours à l’accueil quand son humain rentrait l’attende sur le canapé, maintenant qu’il est plus âgé. Il faudra, à un moment ou un autre, revoir l’organisation et la disponibilité de ses affaires : pour qu’il continue à se sentir bien chez lui, il faudra lui faciliter la vie. Par exemple, pensez à rapprocher ses gamelles et son bac à litière de ses principaux lieux de couchage (mais sans mettre la litière et les gamelles côte à côte), sans oublier ses postes de griffades. Veillez à installer des paniers au sol qu’il pourra facilement atteindre, dans des endroits chauds et exempts de courants d’air : on évite le panier sous la fenêtre, près de la porte d’entrée ou de la cave !


Autres désagréments

Le chat âgé peut souffrir d’insuffisance rénale chronique et se mettre à uriner n’importe où. Plus qu’avec un autre chat, on évite de le gronder. On peut installer des alèzes (vendues en magasin de puériculture ou en pharmacie) ou des tapis d’éducation pour chiot sur son fauteuil favori. On rapprochera aussi son bac à litière du lieu de repos privilégié, voire à lui fournir plus de lieux d’élimination, afin de lui éviter de traverser tout l’appartement.

Un chat âgé peut souffrir de diverses douleurs et donc avoir du mal à se toiletter : aidez-le en le brossant très doucement, en lui nettoyant les yeux et les oreilles, et en surveillant la longueur de ses griffes.

Il peut aussi arriver que votre chat ait des difficultés pour manger (tartre, usure, déchaussement des dents). Demandez conseil à votre vétérinaire : il pourra vous proposer une alimentation plus adaptée. Vous pouvez aussi faire tremper ses croquettes dans un bol d’eau et le passer quelques secondes au micro-ondes (en respectant les conditions normales d’utilisation) : la chaleur fera ressortir les arômes et l’eau ramollira les croquettes. Avant de lui donner son repas, vérifiez que celui-ci n’est pas trop chaud.

Il n’est pas rare que le chat senior souffre d’insomnies, miaule excessivement ou déambule sans but dans l’appartement. Parlez-en à votre vétérinaire : plusieurs maladies provoquant ce genre de symptômes (insuffisance rénale, hypertension artérielle…), il pourra certainement aider votre chat.


Les sorties du chat âgé

Le chat qui perd ses capacités sensorielles peut avoir des difficultés à se déplacer, chez lui comme à l’extérieur. Même si le jardin a toujours été son terrain de chasse favori, il peut lui apparaître désormais comme un vrai labyrinthe. En outre, les pertes de capacités d’orientation peuvent rendre le retour au gîte plus difficile. On peut donc se poser la question des sorties pour un chat âgé habitué à aller dehors : est-il préférable de le laisser aller et venir à sa guise ou, au contraire, faut-il le confiner à la maison ? Un bon compromis peut être de le faire sortir en journée et sous surveillance.


Avec des enfants

Pour le bien être du vieux chat, il est essentiel d’expliquer aux enfants qu’il a besoin de calme et qu’il ne peut plus jouer comme avant. Ce qui ne veut pas dire l’isoler et le délaisser. Mais il faut garder à l’esprit que le vieux chat réagira moins bien au stress qu’avant. Il aura plus facilement peur et pourra avoir des réactions inattendues, qui sembleront excessives. On sera donc plus doux pendant les séances de câlins et plus attentif à ses réactions. S’il grogne quand vous vous approchez de lui, laissez-le tranquille : il vous avertit, avec son code de félin, qu’il n’est pas en état d’accepter vos caresses. En forçant le contact, il pourrait vous griffer ou vous mordre. Surtout, si on ne respecte pas ses besoins, il pourrait chercher à s’isoler davantage et refuser toute approche en ayant recours à des agressions de distancement.


Vous souhaitez adopter un autre chat

Un chat âgé subit différentes pertes sensorielles et est donc moins adaptable et plus enclin au stress. On évitera donc de lui imposer un jeune compagnon. Si vous ne pouvez vraiment pas résister et reporter l’adoption d’un autre animal à un moment ultérieur, privilégiez l’adoption d’un chat adulte, calme et surtout habitué à vivre avec un autre chat, afin d’éviter des conflits et des situations de harcèlement qui rendraient les derniers mois de vie de votre vieux compagnon bien difficiles.


Les vacances avec un chat âgé

Les déplacements vont lui être de plus en plus pénibles et les trajets en voiture ou en train risquent d’être déplaisants pour tous. Il est souvent préférable de laisser le chat à la maison, dans son environnement, avec une personne qui passe lui rendre visite tous les jours, l’idéal étant que le visiteur lui soit familier.


Jeux et apprentissages

Beaucoup de chats âgés continuent à jouer, mais il faudra souvent plus de persévérance qu’avant pour les intéresser. On privilégiera des jeux calmes, qui ne les obligent pas à courir dans tous les sens et à sauter partout pour attraper le jouet. Un vieux chat peut aussi apprendre de nouvelles choses mais là encore il vous faudra être persuasif et trouver des récompenses qui l’intéressent fortement. Attention : si le chat semble agir sous la contrainte, inutile d’insister et de le harceler. Il n’est pas question d’en faire un chat de cirque ! Plus qu’avec n’importe quel chat, vous devrez faire preuve d’une grande douceur et de patience avec votre senior.


Quand le chat ne peut plus vivre convenablement

Beaucoup d’entre nous sont un jour confrontés au difficile choix de l’euthanasie pour nos seniors. Malgré les traitements actuels, certains chats voient leur qualité de vie se dégrader et on préfèrera abréger d’inutiles souffrances. Si vous vous trouvez dans cette situation, votre vétérinaire sera un précieux allié. Il vous accompagnera tout au long de cette douloureuse étape et pourra vous proposer de faire incinérer votre chat individuellement (vous pourrez ainsi conserver ses cendres) ou de le ramener chez vous. Il pourra également vous donner les coordonnées de cimetières pour animaux.

Prenez le temps de faire votre deuil et lorsque vous vous sentirez prêt à accueillir un nouveau compagnon, vous pourrez écrire avec lui une nouvelle page de vie, sans toutefois oublier votre cher disparu.


Amandine ROULET

Comportementaliste pour chats

www.chatvamal.fr

 

Toute reproduction interdite sans autorisation

 
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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 14:29

La canne à pêche pour chat est un jouet très simple à réaliser, peu coûteux et très intéressant pour votre compagnon à quatre pattes. Il en existe dans les grandes surfaces et les magasins spécialisés mais vous pouvez aussi la réaliser vous-mêmes.

Il vous suffit d’une baguette de 40-50 cm (en bois léger ou en plastique), d’un élastique rond assez long (1m au minimum) et épais et d’une peluche ou de plumes à accrocher au bout de l’élastique. Fixez solidement les trois éléments ensemble (évitez les agrafes !) et préparez vous à des séances de jeu qui déménagent !


 

Amandine ROULET

Comportementaliste pour chats

www.chatvamal.fr

 

Toute reproduction interdite sans autorisation

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 19:50

Article réalisé pour le site www.vivelesfelins.com

Le moment que vous et votre famille attendiez avec impatience est arrivé : c’est aujourd’hui que vous allez chercher votre chaton. Agé d’un peu plus de 3 mois, il est prêt à quitter sa mère et ses premiers humains pour rejoindre votre foyer. Quelques conseils vous seront utiles pour bien le comprendre, bien vous faire comprendre et établir une relation harmonieuse avec lui.

 

L’arrivée d’un chaton, ça se prépare !

De même qu’adopter un chaton n’est pas une décision qui se prend à la légère, il faut préparer soigneusement son arrivée. Pas question de ramener votre nouveau compagnon si ses affaires ne sont pas installées ! Car l’arrivée d’un animal, quel qu’il soit, ne s’improvise pas. N’oubliez pas que ce chaton va vivre des changements considérables : séparation d’avec sa mère et sa fratrie, perte de ses repères, découverte d’un nouvel espace de vie, cohabitation avec de nouveaux humains et peut être de nouveaux animaux … beaucoup de bouleversement pour ce petit être ! Alors épargnez lui l’installation à la va vite de ses affaires !

 Avant d’aller le chercher, préparez le bac à litière. L’idéal serait de le remplir avec le même substrat que chez l’éleveur. Installez-le dans un endroit calme et évitez de le mettre dans un espace confiné, comme le fond du couloir ou les toilettes. Il faut que le chaton puisse y aller facilement. La litière, centre d’évacuation mais aussi de communication du chat, ne doit être nettoyée ni trop souvent ni trop rarement. Retirez les crottes et les galettes d’urine chaque jour (très facile quand il s’agit de litière agglomérante) et changez intégralement le substrat une fois par semaine. Pour le nettoyage, privilégiez le rinçage à l’eau bouillante !

 

Autres accessoires incontournables : les gamelles. Disposez-les loin du bac à litière et veillez à ce que votre animal ait toujours de l’eau fraîche à sa disposition. Sachez également qu’un chat mange plusieurs fois par jours (de 15 à 18 fois). L’idéal serait donc de lui laisser de la nourriture en permanence. Si vous craignez un surpoids, procurez-vous un autre type de distributeur (balles délivrant des croquettes, Pipolino© …). Pour le type d’alimentation, consultez votre vétérinaire : il saura vous conseiller sur les différents produits proposés.

 

Enfin, aménagez lui un coin repos : réservez lui des coussins, un panier, une couverture. En grandes surfaces et magasins spécialisés, vous trouverez forcément l’accessoire qui plaira à votre animal et qui se mariera avec votre intérieur.

 

Un chaton dort beaucoup !

Chez tous les êtres vivants, le sommeil est vital. Et ceci est d’autant plus vrai chez les jeunes animaux.

On va donc respecter les phases de repos de ce chaton et on ne le réveillera sous aucun prétexte : on ne va pas le caresser, l’embrasser, le prendre dans les bras, lui agiter un jouet près de ses oreilles pendant qu’il dort, il n’apprécierait pas longtemps ce genre de démonstration d’affection ! On insistera sur ce point, en particulier auprès des enfants.

 

Il fait des bêtises ? C’est normal !

Quand il ne dort pas, le chaton explore, se déplace, joue et peut donc faire quelques bêtises. Quoiqu’il abîme, casse, salisse ou renverse, on ne le punit pas ! Les animaux n’ont pas la notion du bien et du mal. Ce que nous appelons « bêtises » ne sont donc pas la manifestation de leur vengeance ! Il ne sert donc à rien de les réprimander.

Puisque votre petit compagnon aura besoin de jouer et de se dépenser, à vous de prendre les précautions nécessaires pour éviter les dégâts. Mettez les objets fragiles à l’abri et proposez-lui des substituts attrayants : jouets adaptés, postes de griffades, cachettes … Un peu de patience, cette période ne durera que quelques mois.

 

Pour minimiser les dommages, faites preuve d’astuce et d’imagination. Par exemple, s’il gratte la terre de vos chères plantes, vous pouvez disposer de gros galets dans les pots (esthétiques mais surtout inaccessibles au chaton !)

 

Occupez-vous de lui !

Votre petit chat, surtout s’il reste seul la journée, appréciera les séances de jeux à votre retour. Mais attention ! On ne joue ni à la bagarre ni directement avec les mains en lui agitant les doigts devant la truffe, ceci pour qu’il ne fasse pas l’apprentissage de l’agressivité. Et naturellement, on ne le réveillera pas pour le faire jouer.

Dans le commerce, il existe moult jeux à lui proposer : balles à grelot, souris mécaniques, canne à pêche, vous n’aurez que l’embarras du choix pour dénicher le jouet idéal.

 

Fermeté et constance sur les interdits

Si vous voulez interdire à votre chaton de monter sur la table, d’entrer dans la chambre de vos enfants ou encore de boire dans vos vases ou votre évier, deux conseils à retenir :

 

-on n’interdit rien dans la violence. On ne crie pas sur lui, on ne le tape pas, on ne le secoue pas par la peau du cou, on ne l’enferme pas dans une pièce ou dans sa caisse de transport pour « qu’il comprenne ». Tous ces procédés n’auraient aucun sens pour lui et vous deviendrez inquiétants et imprévisibles à ses yeux.

 

-on est clair et cohérent. Un interdit s’applique tous les jours et avec tout le monde. Pas d’exception le week-end ou pendant les vacances, avec les enfants ou avec la mère de famille ! Le chat ne comprendrait pas (même s’il est très intelligent !) pourquoi une fois il a le droit de monter sur la table et une autre, non !

 

Attention aux dangers de la maison !

Chaque jour, notre environnement peut être une mine de dangers pour votre chaton ! Pour éviter le pire, il faut, là encore, prendre quelques précautions :

 

-       on sécurise son balcon : selon une source vétérinaire, les chutes de balcon ou de terrasses sont les accidents les plus fréquents dont sont victimes les chats. Sachez qu’une chute, même du second étage, peut être fatale !

-       on ne laisse pas jouer le chaton avec des bouts de ficelle ou des bouts de laine, pour éviter les occlusions intestinales, les étouffements …

-       on range les médicaments et les produits ménagers dans des placards

-       on ferme le hublot de la machine à laver

-       on met les plantes toxiques hors d’atteinte.

 

Papiers s’il vous plaît !

Enfin vous passerez également par la case « vétérinaire ». Il vérifiera son état de santé, le vaccinera et l’identifiera. Si par la suite, votre chat se perdait, l’identification électronique ou le tatouage vous donneront plus de chances de le retrouver. Et lorsqu’il sera plus grand, pensez à le faire stériliser !

  

 

Article réalisé par Amandine ROULET

Comportementaliste pour chats

www.chatvamal.fr

Toute reproduction interdite sans autorisation

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